Par Yahia Bounouar @Facebook 05/08/2021
Alors que le pays sombre dans un épais brouillard, que les citoyens font face quotidiennement aux pénuries d’eau, d’électricité et d’oxygène, alors que des dizaines de personnes sont emportées par le virus chaque jour, alors que les prix flambent face à une inflation galopante, alors que le chômage touche des millions de jeunes, alors que des milliers, par désespoir, se jettent à la mer dans des barques de fortune pour tenter de rejoindre l’Europe au péril de leurs vies, les généraux, sans se soucier d’autres choses poursuivent leur guerre des clans qui ressemble à s’y méprendre aux règlements de compte entre les gangs de la mafia sicilienne.
Tel est le triste tableau de l’Algérie en ce mois d’août 2021. Par l’obstination folle de quelques généraux, l’Algérie vit la pire crise de son histoire: crise politique, crise économique et financière, crise sociale et crise sanitaire. Partout le désespoir, la peur de l’avenir, l’absence de perspectives.
Pour l’instant, ça tient encore, les digues sont contenues grâce à la solidarité, solidarité familiale, solidarité de quartier, solidarité nationale et solidarité de la diaspora avec l’intérieur.
Mais jusqu’à quand?