On constate clairement, je pense, que les « élites » n’ont quasiment pas évolué sur leurs vieilles postures, malgré le mouvement populaire débuté le 22 février précédent et malgré les postures qui visent plus le surf sur la vague et la récupération qu’autre chose.
Autant le peuple dans sa grande majorité a montré sa maturité politique notamment par son pacifisme, sa conscience des enjeux et des manoeuvres de la dictature en place, mais surtout par son union et son unité face à une dictature très perverse.
Autant les « élites » continuent de tomber dans les éternels pièges idéologiques et les très visibles problèmes d’égos. Comme nous le disions depuis déjà plusieurs années, les véritables opposants qui continuent encore à avoir la confiance du peuple se doivent de bouger et de s’organiser d’une manière autonome pour défendre sans concession les intérêts supérieurs du pays et du peuple algérien.
Le peuple n’a jamais été aussi mobilisé pour un véritable changement et c’est maintenant, plus que jamais qu’il s’agit de lui proposer des issues politiques à la hauteur de sa mobilisation, de sa détermination et de sa maturité politique.
Laisser le peuple seul face à la dictature et aux élites dominantes habituelles, c’est prendre un énorme risque pour l’avenir du Mouvement Populaire.
