février 24, 2024
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Rassemblement du Hirak: Le tribunal administratif de Paris suspend l’arrêté de la préfecture de police

Le tribunal administratif de Paris suspend l’arrêté de la préfecture de police

LE RASSEMBLEMRNT DU DIMANCE 25 FÉVRIER MAINTENU !

Samedi 24 février à Paris : Libérons l’Algérie a gagné la bataille juridique, face à la préfecture de Police, au tribunal administratif. Du coup, le rassemblement du dimanche 25 février à la place de la République est maintenu.

//////////// COMMUNIQUÉ //////////////////

La gifle ! C’est ainsi que l’on peut qualifier la décision du tribunal administratif de Paris, rendue aujourd’hui (samedi 24 février). Du moins, c’est ainsi que devrait la ressentir les représentants de la préfecture de police, à leur tête, M. le préfet. En effet, le tribunal a suspendu l’arrêté d’interdiction du rassemblement prévu dimanche 25 février 2024, à la place de la République.

À ce titre, le verdict de Madame la juge des référés a été clair :

« Article 1er : L’exécution de l’arrêté n° 2024-00249 du 23 février 2024 du préfet de police est suspendue. »

Lors de l’audience, Tahar Si Serir, membre de Libérons l’Algérie, a brillamment fait l’exposé des faits. Incisif, il a mis le représentant juridique de la préfecture de police devant les incohérences de cette dernière.

Perturbé, le représentant de la préfecture de police, s’est contenté de reprendre les motifs fallacieux des risques de troubles à l’ordre public et des nuisances sonores, sans parvenir à convaincre Madame la juge.

Cette dernière n’en revenait pas de tous les abus commis par la police, à la place de la République, contre des militants dont le caractère pacifique de l’engagement est sans cesse demontré depuis le 17 février 2019, date du premier rassemblement fondateur du collectif Libérons l’Algérie.

Interdictions illégales, verbalisations abusives, poursuites judiciaires, violences physiques, confiscations de matériel…tel est le lot des militants déterminés à maintenir la flamme de l’espoir à la place de la République, haut lieu de mobilisation pour l’opposition algérienne établie en France et dans l’ensemble de l’Europe.

Tahar Si Serir figure parmi ces militants que la préfecture de police a mis dans son viseur pour le faire taire. Sincère et désintéressé, ce dernier continue de se battre pour le changement démocratique en Algérie, sans faire état du harcèlement policier qu’il subit.

Fidèle à la mémoire des Chouhada et de nos illustres aînés qui nous ont appris à nous battre pour une Algérie libre, citoyenne et démocratique, Libérons l’Algérie se bat contre toute forme de dictature, de fondamentalisme et de séparatisme.

Pour Libérons l’Algérie, l’indépendance du pays, son unité et son intégrité territoriale sont des lignes rouges.

Libérons l’Algérie salue les organisations des droits de la personne humaine et l’ensemble des militants qui ont manifesté leur solidarité avec ses membres et tous les militants régulièrement présents à la place de la République.

Libérons l’Algérie dénonce les pratiques illégales de la préfecture de police qui répondent aux injonctions de l’Élysée qui fait les yeux doux à la junte militaire d’Alger.

Soyons nombreux, demain (dimanche 25 février 2024), à la place de la République, pour :

– Célébrer le cinquième anniversaire de la Silmiya, la révolution populaire pacifique de Février 2019.

– Manifester notre infaillible solidarité avec le peuple palestinien.

– Dénoncer le génocide des Palestiniens que commet, en toute impunité, l’entité coloniale d’Israël.

– La libération de tous les détenus d’opinion en Algérie.

– L’annulation immédiate et inconditionnelle de toutes les condamnations à l’encontre des militants de la Silmiya.

– L’arrêt immédiat et inconfitionnel des poursuites judiciaires contre l’ensemble des militants pacifiques.

– Le retrait définitif de l’article 87-bis et tout l’arsenal juridique répressif d’exception.

– La réhabilitations des partis politiques, des organisations de défense des droits humains, des associations et des syndicats autonomes arbitrairement dissouts

– L’ouverture du champ politique et du champ médiatique.

– La dissolution de la police politique.

– Le démantèlement de la junte militaire.

– L’,ouverture d’une transition démocratique indépendante du système.

– L’élection d’ine assemblée nationale constituante.

– L’édification d’un État séculatisé, garant de la justice sociale et des droits de toutes les communautés du Vivant.

Nul ne peut arrêter des esprits libres porteurs d’une cause juste !

Rendez-vous à la place de la République !

Soyez nombreux !!

Libérons l’Algérie. 24 février 2024

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