Ali BANSAAD in Facebook 21 01 2025
Y’a-t-il encore un adulte dans l’état-major de l’armée algérienne ?
La condamnation de Mohamed Tadjadit à une lourde peine, 5 ans de prison, est scandaleuse. Ce poète qui n’a jamais brandi rien d’autre que ses mots, a déjà été emprisonné 8 fois depuis 2019, et totalise, depuis, déjà près de 3 ans de prison.
Mais la raison réelle de sa condamnation est encore plus scandaleusement mesquine.
Il a été une des victimes de l’influenceur algérien en France « Doualemn » qui avait appelé nommément à son meurtre. Ce qu’on lui fait payer, c’est d’avoir dénoncé cet appel au meurtre qui le visait personnellement, appel au meurtre qui est une des accusations portées par la justice française contre Doualemn.
C’est le monde à l’envers.
Cela révèle un esprit vindicatif et de revanche mesquine, indigne d’adultes et encore plus d’adultes supposés dirigeants. Maghloubti Men Naghleb comme le dit le proverbe algérien ( مغلوبتي من نغلب )
Au-delà de ce qu’on peut penser de l’orientation politique du régime actuel, cela interroge sur non seulement la maturité politique mais également la maturité psychologique de ses dirigeants.
Ils sont entrain d’abimer l’image du pays et le pays lui-même. Et à se mettre eux-mêmes e,n danger
Y’a-t-il encore quelqu’un parmi eux qui a encore un brin de lucidité pour leur dire qu’ils conduisent le pays à l’abîme, un abîme où ils plongeront eux-mêmes également.
Mais au-delà de Mohamed Tadjadit, tous ceux qui ont le malheur de comparaitre ces derniers temps, se voient lourdement condamnés comme Fethi Gueras ou Marzouk Touati.
Cette fuite en avant dans la répression montre que le régime a peur, c’est pour cela qu’il cherche à faire peur à sa population. Mais la question se pose aussi si le régime ne cherche pas, par cette répression tout azimut, à réunir les conditions d’un soulèvement.
Un soulèvement qui, malheureusement, comme dans les habitudes du régime, lui servira à régler les comptes de ses factions, au prix de mettre la stabilité du pays. en question
Après tout, ils ont bien osé tuer Boudiaf en direct et pris le risque de faire basculer le pays dans l’inconnu.
L’Algérie est en Danger ! Par la faute de ses dirigeants !