Lahouari ADDI @Facebook 27/12/2019
Ce vendredi 45 a été aussi puissant que les précédents. Aucun affaiblissement dans la mobilisation populaire n’est à signaler. Les autorités espéraient que le hirak meure après la mort de Gaid Salah. Il n’en est rien. Le bras de fer continue et la mort de Gaid Salah a montré que les Algériens n’ont pas de problème avec les responsables en tant qu’individus mais ils en veulent à un système politique qui les empêche de contrôler leur Etat en élisant leur président et leurs députés.
Le pouvoir reste dans le déni de la réalité et use d’un moyen qui risque de mener vers la violence. Des baltagia, sous la protection de la police, attaquent des manifestants dans plusieurs villes. Cette stratégie n’a aucune chance de succès car les baltagia sont très peu nombreux. Ils ne peuvent ni arrêter le hirak ni intimider les manifestants.
Le hirak est une conscience collective qui trouvera le moyen de neutraliser cet obstacle. Des photos de baltagias circulent déjà sur les réseaux sociaux, ce qui les fragilise à titre individuel.